L’énigme des Foster de Robert Goddard
Auteur de romans à énigme particulièrement prolifique et imaginatif, Robert Goddard m’a offert quelques magnifiques heures de lecture par le passé mais cette fois nous nous sommes ratés. L’énigme des Foster n’est pas parvenu à me donner envie d’aller jusqu’au bout de cette lecture, à mon plus grand regret.
Débuter un roman de Robert Goddard revient à regarder un train entrer en gare et à sauter dedans pour partir dans une folle aventure jalonnée de secrets de famille, de fausses pistes, de révélations tonitruantes et tout cela dans un seul but : faire émerger la vérité.
Ses romans foisonnent de personnages, la mise en place est souvent dense avec de nombreux protagonistes qui entrent très vite en scène et une succession de faits et de dates nécessaires pour planter le décor. Il m’arrive régulièrement de reprendre ses histoires depuis le début quand je me sens très vite dépassée et c’est ce que j’ai encore fait cette fois avec L’énigme des Foster.
Ils avaient tous été jeunes à une époque ; nous n’avions, nous, jamais encore été vieux.
Après un faux départ donc, je me suis sentie remise en selle et prête à affronter les 500 pages sauf que le trajet ne s’est pas passé tout à fait comme je l’espérais. Pour tout dire, j’ai lu précisément 50 % du roman (la liseuse ne souffre d’aucune approximation) avant de le reposer, consciente que si mon intérêt n’était toujours pas stimulé après plus de 200 pages, il ne le serait vraisemblablement jamais. Qu’est-ce qui m’a manqué dans ce roman ? Tout ! Je n’ai ressenti aucune curiosité ou empathie pour les personnages, leur personnalité et leur caractère me paraissant finalement assez peu marqués et leurs aventures relativement dénuées d’intérêt. Quant à l’histoire en elle-même, je ne suis pas parvenue davantage à m’y intéresser, je n’ai pas perçu les enjeux de cette enquête et n’ai pas eu plus envie de savoir où ça allait me mener. Enfin le rythme, ou plutôt l’absence de rythme m’a rendu cette lecture assez soporifique.
J’ai clairement raté ce rendez-vous avec l’auteur qui m’avait pourtant filé de sacrées migraines avec L’Héritage Davenhall et Le secret d’Edwin Strafford. J’espère que le prochain essai sera à nouveau le bon…
L’ESSENTIEL
L’énigme des Foster
Robert GODDARD
Editions Sonatine en GF
Sorti le 21/10/2021 en GF
512 pages
Genre : roman à énigme
Plaisir de lecture : ABANDON
Personnages : Jonathan Kellaway, Oliver et Vivien Foster
Recommandation : non
Lectures complémentaires : L’héritage Davenall et Le secret d’Edwin Strafford du même auteur, les romans de Douglas Kennedy pour le sens du suspense
RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR
Certains secrets devraient rester à jamais enfouis…
1968. À St Austell, petite ville côtière de Cornouailles, Jonathan Kellaway est engagé pour un job d’été chez Walter Wren & Co. Il y fait la connaissance des deux petits-enfants du fondateur de la société, Oliver et Vivien Foster. Une complicité se noue entre les trois jeunes gens et Jonathan est bientôt considéré comme un membre de la famille.
2010. Après une longue carrière dans l’entreprise familiale des Foster, Jonathan se voit confier la mission de retrouver des dossiers mystérieusement disparus des archives. Secrets de famille, trahison, morts suspectes… son enquête va vite déranger de puissants intérêts. Résolu à faire toute la lumière sur cette histoire, Jonathan se retrouve bientôt à devoir affronter son propre passé, et tous les non-dits qui ont jalonné son existence. Et c’est sans doute là que réside, pour lui, le plus grand des périls.
Des côtes britanniques à celles de Capri, Robert Goddard, au sommet de son art, entraîne le lecteur dans un passionnant jeu de piste, bourré de rebondissements et de faux-semblants. Observateur sans pareil de la grande bourgeoisie anglaise, de ses regrets et de ses turpitudes, il nous livre ici un de ses romans les plus bouleversants.
TOUJOURS PAS CONVAINCU ?
3 raisons de lire L’énigme des Foster
- On retrouve la marque de fabrique de l’auteur avec une histoire qui se met en place brique par brique
- Si vous parvenez à entrer dans l’histoire, ça peut certainement être un vrai page-turner
- On perçoit bien l’ambiance de l’Angleterre des années 60
3 raisons de ne pas lire L’énigme des Foster
- Ca manque franchement de rythme
- Les révélations sont trop longues à arriver, du coup l’intérêt s’émousse
- A la moitié du roman je ne voyais toujours pas ce qu’il y avait d’intéressant à creuser dans cette histoire de famille
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !