L’aventuriste de J. Bradford Hipps
Rien, nada, calme plat : ce roman n’a pas réussi à susciter le moindre intérêt chez moi. Et pourtant j’y ai mis du mien…
Je me suis accrochée jusqu’au bout, histoire de voir mais la fin est à l’image du début donc soit vous accrochez d’entrée, soit vous pouvez passer à autre chose.
A plusieurs reprises je me suis demandé comment on pouvait avoir aussi peu à raconter dans un premier roman, comment on pouvait se cantonner à relater la vie médiocre d’un cadre moyen et y trouver une quelconque satisfaction. L’histoire présente tellement peu d’intérêt que l’auteur lui-même semble perdre le fil en permanence : c’est brouillon, ca n’avance pas et c’est agaçant. Je m’attendais à une histoire à cent à l’heure comme Les désarrois de Ned Allen, avec un cadre aux dents qui rayent le parquet, à des coups bas, à de l’adrénaline enfin à tout sauf à un encéphalogramme irrémédiablement plat.
Selon sa mythologie personnelle, un travail en entreprise est obligatoirement maléfique, et toléré seulement en attendant que la personne trouve sa Voie.
En échange de quoi me voilà coincée avec Henry, un anti héros à la vie aussi morne que ses lignes de code. Pas de chance pour cette fois, j’espère juste que la prochaine rencontre sera plus prometteuse.
L’ESSENTIEL
L’Aventuriste
J. Bradford HIPPS
Editions Belfond
Sorti en GF le 11/01/2018
352 pages
Genre : roman social
Personnages : Henry Hurt, personnage totalement insignifiant
Plaisir de lecture : aucun
Recommandation : non
Lectures complémentaires : Les désarrois de Ned Allen de Douglas Kennedy
RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR
Porté par un redoutable sens de l’observation et une écriture élégante, un premier roman vif qui nous emmène au cœur d’un des derniers champs de bataille modernes : l’entreprise. L’épopée piquante et douce-amère d’un de ces aventuristes, un homme à la croisée des chemins, coincé entre aspirations professionnelles, obligations familiales et envies d’ailleurs. Henry Hurt, c’est vous, c’est moi. Le type normal, la trentaine, célibataire, petit propriétaire qui occupe un poste confortable dans une boîte d’informatique. Le collègue sympa qui paye le café, rit aux bonnes blagues et flirte avec Jane du marketing. Le commercial discret mais efficace, pas le requin mais celui à qui on peut confier une mission en toute tranquillité.
Mais comme vous, comme moi, Henry doute parfois. Il se demande si sa vie entière doit tourner autour de son job. S’il doit continuer de courir après cette augmentation qu’on lui promet depuis trop longtemps. S’il a seulement un avenir avec Jane du marketing.
Et puis, comme vous, comme moi, Henry retourne parfois dans sa famille. Il voit son père qui décline, sa sœur qui a dû sacrifier sa carrière. Il observe cette ville où il a grandi et se demande s’il ne serait pas temps de tout envoyer valser… Mais l’aventuriste est-il seulement un aventurier ?
TOUJOURS PAS CONVAINCU ?
3 raisons de lire L’Aventuriste
- Si vous avez décidé de vous ennuyer ferme (sait-on jamais ?)
- Si vous voulez voir des platitudes poussées à leur paroxysme
- Si vous pensez que j’en fais trop et que ce livre ne peut pas être aussi mauvais que je le prétends
3 raisons de ne pas lire L’Aventuriste
- Si vous avez mieux à lire sous la main (et même le bottin est plus passionnant à lire)
- et 3. Si vous avez lu mon avis, vous savez…
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