Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp

Roman choral sur fond de huis-clos familial, Le sang des Belasko réunit tous les ingrédients pour vous retenir entre ses pages.

Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp (éditions l'Archipel)

Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp (éditions l’Archipel)

Si vous pensez encore que les liens du sang sont les plus forts, c’est que vous ne faites certainement pas partie de la famille Belasko. Ici on se déteste plus ou moins cordialement et de loin si possible. Les frères ne peuvent pas voir les autres frères et ça n’est pas vraiment mieux du côté des sœurs. Cela fait des années que ça dure et il aura fallu attendre la disparition du patriarche pour que les cinq enfants Belasko acceptent de se retrouver sous le même toit. Mais la nuit qui aurait dû servir à la veillée du défunt et au recueillement va prendre une tournure dramatique à cause d’une lettre laissée par leur père. La fratrie, déjà déchirée par la rancœur et la jalousie, se retrouve totalement ébranlée par les allégations contenues dans ce document. Enfermés dans la demeure familiale, Philipe, David, Mathieu, Solène et Garance vont devoir s’expliquer et régler quelques comptes non soldés. De révélation en révélation, ce huis-clos familial va se transformer en piège infernal. C’est machiavélique, sacrément tordu et terriblement oppressant.

« Mes chers enfants, les choses que vous lirez dans cette lettre vous blesseront peut-être. Mais n’oubliez pas : La vérité, c’est la vie. Bon ami, autour de ce foyer, ne médis d’aucune créature. »

Voilà le genre de thriller psychologique que j’apprécie tout particulièrement car il mêle des ingrédients qui fonctionnent presque à tous les coups sur moi : le roman choral avec un changement de point de vue à chaque chapitre et le principe du huis-clos où l’on sait d’avance que le mal est présent dans la pièce. J’adore ces ambiances lourdes, ces personnages qui se regardent les uns les autres en chiens de faïence, cherchant à percer le mystère du voisin tout en protégeant scrupuleusement ses propres secrets. Ces non-dits apportent indéniablement du sel à l’histoire et attisent la curiosité à tel point que l’on dévore ce roman plus qu’on ne le lit. Une très belle surprise.


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L’ESSENTIEL

Couverture de Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp

Couverture de Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp

Le sang des Belasko
Chrystel DUCHAMP
Editions L’Archipel
Sorti le 14/01/2021 en GF 
240 pages 


Genre : thriller
Personnages : les enfants Belasko : Mathieu, Philippe, David, Garance et Solène
Plaisir de lecture : ❤❤❤❤❤
Recommandation : oui
Lectures complémentaires : La chute de la maison Whyte de Katerina Autet, Le douzième chapitre et Les refuges de Jérôme Loubry,  Le repas de Vincent Hauuy

 

RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR

Après la mort de leur père, cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance. Les portes se referment sur eux. Avec une terrible révélation… Le nouveau thriller de Chrystel Duchamp, auteure de L’Art du meurtre.

Cinq frères et sœurs sont réunis dans la maison de famille, la Casa Belasko, une vaste bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole de Provence.

Leur père, un vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, et ce qu’il leur révèle les sidère : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…

Au cours de la nuit, non-dits, jalousies et frustrations accumulés au fil des années vont se déverser. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison, coupée du monde extérieur, semble douée de sa propre volonté…


TOUJOURS PAS CONVAINCU ?

3 raisons de lire Le sang des Belasko

  1. Parce que c’est un huis-clos passionnant
  2. Parce que les liens entre cette fratrie sont fascinants
  3. Parce que les révélations sont surprenantes

3 raisons de ne pas lire Le sang des Belasko

  1. Si vous cherchez un livre pour vous évader, celui-ci risque de vous rendre plutôt claustrophobe
  2. Ca reste malgré tout un livre vite oublié, je le sens
  3. Certaines explications sont parfois un peu tirées par les cheveux, il faut se laisser prendre au jeu pour les apprécier
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